IANNIS G

Slow flower

« Nostalgiques des roses de Provins, des œillets de Nice, de la violette de Toulouse et du mimosa de Hyères, rassurez-vous, tout n’est pas perdu et heureusement. Sachant que sur dix fleurs coupées vendues, neuf sont importées, offrir un bouquet made in France relève aujourd’hui de l’acte militant. Grâce au mouvementslow flower, on n’en est pas loin et tant mieux. Éthique et circuits courts sont entrés dans le vocabulaire d’une nouvelle génération de floriculteurs (producteurs de fleurs coupées), d’horticulteurs et de fleuristes engagés dans la constitution d’une chaîne vertueuse, de la production de fleurs locales jusqu’au vase. »

MARIE-CHRISTINE MOROSI